

Sur leur deuxième album, Antony and the Johnsons présentent un style plus épuré. Les ballades sombres et mélancoliques d’Anohni survolent avec une élégance poignante les délicates notes de son piano. De son vibrato troublé, elle aborde dans des envolées spectrales des thèmes existentiels comme la mort ou l’identité. Des collaborations avec Lou Reed, Devendra Banhart ou Rufus Wainwright contribuent à ancrer cet album soul et introspectif au panthéon de la pop sensible.